L’impermanence, notion centrale de la philosophie bouddhiste, est si précieuse pour trouver le fameux lâcher-prise qui nous met sur la voie de la sérénité.
Et entre nous, en ce moment, des clés pour être plus zen et trouver la paix intérieure, c’est précieux non ?
Et si la clé pour lâcher prise et apprivoiser l’impermanence tenait en 3 mots ?
Je t’invite à regarder ce conte. C’est mon cadeau pour toi en ce Noël 2021…
L’impermanence, concept central du bouddhisme, mais pas que :
Dans la pensée bouddhique, l’impermanence est une source de la souffrance des personnes.
En effet, nous sommes vivants. À tout moment, nous respirons, notre sang circule dans notre corps, nos pensées vont et viennent. Nous sommes donc en mouvement permanent et si le mouvement s’arrête nous mourons. L’essence même de la vie est le mouvement.
D’ailleurs, les atomes dont toute chose est constituée, sont eux mêmes en mouvement perpétuel. Oui, le plus solide des cailloux, est en mouvement permanent.
Et puis, la nature c’est aussi le mouvement permanent : la mer, les vagues, les nuages toujours là et jamais pareils. Les cycles de la lune, des saisons…
Pour les amérindiens, l’impermanence est comme une évidence :
En forêt amazonienne, il est normal et courant de voir un fleuve monter ou descendre de 50 cm en une nuit… et si tu laisses ta brosse à dents le soir près du fleuve, prends son côté mouvant en compte. Sinon, tu pourrais te retrouver sans brosse à dents le lendemain matin… et l’épicerie la plus proche est à 3 jours de pirogue. Inutile de te dire, que j’ai perdu ainsi une brosse à dents, mais pas 2…
Tu ne peux rien conserver ou presque :
- du gibier ou un poisson pêché? il est pourri le lendemain.
- un papier ou un livre ? les poux de bois auront vite fait de le transformer en festin et en quelques semaines, ton livre aura été dévoré
- un couteau qui coupe bien ? la rouille l’aura ramené à sa condition minerai en quelques mois,
- un poteau pour servir de base à ta charpente ? miam ! les termites sont à la fête !
Donc, tu vis avec cette conscience permanente, que tu ne peux rien garder, que tout est mouvant, mouvement et c’est évident pour tout le monde.
Un jour avec, un jour sans … et alors ? Laisse faire ! on s’en fiche ! tu pêcheras un autre poisson demain… ou un autre jour !
Et lâcher prise alors ?
Laisser faire, c’est accepter de se faire surprendre par la vie. C’est laisser aller le flux, le flot, c’est se remettre dans le flux de l’énergie, dans le flux du vivant.
Ne pas bloquer, accepter l’impermanence, permet de se (re)connecter à l’essence même de la vie.
Parce que la vie est par nature, mouvement, lâcher prise nous met sur le chemin de plus de paix intérieure. Vouloir figer les choses, quelque part c’est mourir…
3 mots précieux pour lâcher-prise et profiter mieux de l’instant présent :
Pour moi, prendre conscience que tout passe, c’est un formidable espoir quand la vie te propose des expériences pas très agréables et c’est aussi
savourer encore plus, tout ce que la vie propose d’agréable et de joyeux, parce que « cela passera aussi » !
Dans ces temps bizarres que nous vivons depuis bientôt 2 ans, j’avais vraiment envie de te partager ce rituel et ces réflexions. Et, comme disent mes amis amérindiens « je t’ai livré mes pensées, je t’invite à me dire les tiennes », par exemple en commentaires sous cet article.
et surtout je te souhaite un merveilleux Noël !
L’année dernière, pour Noël, je t’avais partagé un conte amérindien. On y parlait d’un formidable espoir de trouver « la piste du chant sacré et le chemin de la beauté ».
