Je ne suis pas féministe…oui, je sais… ça peut choquer…

Je ne suis pas féministe… et pire, je le dis haut et fort, 

et encore pire, 

je sais que c’est politiquement incorrect de dire cela… et je me fiche éperdument !

mais avant de t’expliquer pourquoi le féminisme et moi, ça fait 2, je dois te prévenir…

que ce que je vais te dire ici, risque de secouer un peu !

Alors, c’est peut-être prudent de mettre ta ceinture et ta bouée (oui tu peux prendre une bouée canard, licorne… ou ce que tu veux)

tes bretelles ? c’est bien aussi et tant qu’on y est,

si tu faisais aussi un check des issues de secours de la pirogue, on n’est jamais trop prudent !

Je ne suis pas féministe et pourtant

j’ai eu à faire au machisme un peu immonde, beaucoup parfois, soi-disant pour faire de l’humour… pas vraiment que… 

J’ai longtemps exercé le métier d’expert-comptable, et franchement, ce n’est pas celui où la considération sur les femmes était la plus répandue. Tout du moins, à l’époque où je l’ai exercé.

Je ne suis pas féministe et pourtant j’ai essuyé la violence,

la brutalité de certains hommes, et c’est toujours avec émotion que je vis la journée internationale contre les violences faites aux femmes. Le 25 novembre 2012, je témoignais sur France Guyane de mon expérience et ce n’était pas une partie de plaisir, seulement une manière de participer à la lutte contre les violences faites aux femmes.

et je dois dire que j’ai aussi essuyé la saloperie hypocrite de certaines femmes, celles qui savent être redoutables dans ce domaine.

Je ne suis pas féministe et je ne dirais jamais assez que

la délicatesse de beaucoup d’hommes,

la douceur de nombreuses femmes, 

ont illuminé et illuminent toujours ma route. 

Merci à eux, merci à elles !

Je ne suis pas féministe et je te veux dire que pourtant,

je me confonds en gratitude, chaque fois que je peux,

pour ces féministes connues que sont Simone Veil et Simone de Beauvoir, Louise Weiss, Françoise Giroud,  

pour ces militantes du mouvement féministe qui ont bravé les barricades de 1968, parfois les seins nus, précurseures du mouvement femen.  

Je remercie ma grand mère, non ce n’est pas une féministe célèbre, mais en 1918, elle a 18 ans et 18 salariés dans l’entreprise qu’elle a fondé. Elle m’a transmis des valeurs de liberté, de libre-pensée et, comme entrepreneure, je me sens toute débutante à coté d’elle.

Merci mesdames, d’avoir livré ces combats féministes

pour que, moi, mes filles et mes petites filles, leurs filles et leurs descendantes soyons des femmes libres. Croyez bien que je mesure la valeur et le prix des luttes que vous avez menées.

Je sais aussi que rien n’est acquis, qu’il y a encore plein de femmes victimes d’inégalités, de viol, de mutilations… et pas que dans d’autres pays. J’ai envie de crier lorsque je vois certains confondre le 8 mars, journée internationale pour le droit des femmes, avec la journée de la femme…

Mais, j’ai mal lorsque je vois ces hommes sensibles,

qui prennent la parole pour soutenir la cause des femmes et qui sont obligés de faire taire leur voix. 

Je pleure lorsque je vois ces hommes perdus, qui ne savent plus trouver leur place, faute de modèles à suivre, : sans boussole entre machisme et ouverture… 

J’ai envie de hurler lorsque je vois ces femmes qui endossent des oripeaux, sous prétexte de féminité : jupe crayon, talons vertigineux, maquillage à gogo …  le kit parfait, pour attirer inconsciemment souvent … les hommes qu’elles voudraient faire taire… 

Je ne suis pas féministe car nous sommes tous nés avec 2 polarités, 

une polarité féminine et une polarité masculine, indissociables énergies,  qui sont l’essence même de la vie. 

Je ne suis pas féministe, car combattre ça va un moment, ça a été nécessaire et ça le reste, dans certains pays… et pas que dans ceux où les femmes doivent se voiler. Je pense aussi aux Etats Unis où le droit à l’avortement vient d’être remis en cause et aussi, à mon pays la France, rien n’est jamais acquis. 

Mais écraser l’autre, utiliser les armes contre lesquelles nous luttons, c’est plutôt bof comme solution, non ? Oui, les mouvements féministes sont, ou ont été, une bonne chose, comme tous les mouvements défendant la cause des minorités : ceux contre le racisme, ceux pour la liberté d’aimer, oui … d’ailleurs, connais-tu l’état d’esprit de nations amérindiennes à ce sujet : ils vénèrent les personnes qui ne sont pas hétéro pour leur capacité à comprendre tous les genres : hommes et femmes, quelles que soient leurs préférences sexuelles… si cela t’intéresse, je te mets une video qui parle de cela juste après.

Et puis aussi, nier notre responsabilité, oui celle que nous avons, nous en tant que femmes est peut -être à revoir ?  C‘est bien nous qui, traditionnellement, sommes chargées de l’éducation des enfants ? filles et garçons… C’est vrai les choses bougent de ce point de vue là et j’adore voir ces hommes qui participent activement à l’éducation de leurs enfants aujourd’hui.

Ce n’est pas en perdant les hommes, 

ce n’est pas érigeant la parité en étendard,

que nous les femmes, trouverons notre juste place. 

C’est plutôt en nous reliant toutes et tous,  à notre puissance féminine, 

à l’intuition qui nourrit la matérialité, à la douceur qui ne renie pas la puissance, que nous trouverons la voie. C’est en connectant notre 2e chakra, que nous pourrons être vraiment féminines.

Oui, messieurs !

C’est en nous reliant à notre force créatrice, à notre féminin sacré que nous pouvons imaginer ce monde d’harmonie …qu’il est temps de se mettre à rêver…  

C’est en nous reliant, à notre masculin sacré,

celui de la force, la force physique et/ou mentale, celle du 3e chakra, 

Cette force qui permet de faire le bien, dans la justesse, qui nous permettra de bâtir, ensemble ce monde de rêve.

Oui ! mesdames, c’est aussi en cultivant notre essence masculine, que nous pouvons protéger

ceux que nous aimons, et aussi les abeilles, les éléphants, les poissons rouges, les arbres et la Terre-Mère, 

la Terre de nos enfants, petits enfants, descendants et leur descendants. 

Oui, je sens, je sais que c’est en nous reliant, toutes et tous

que nous pouvons trouver la voie du coeur, la voix de notre 4e chakra, celle de notre enfant intérieur, de notre âme, de notre essence divine, enfin reliée, dans ses 2 polarités.

C’est alors, et seulement alors, que nous portons laisser notre 5e chakra, porter cette voix pour la laisser s’épanouir, fleurir et enchanter nos vies, nos vies à tous et à toutes.

Alors, non ! définitivement, je ne suis pas une femme féministe… 

Je suis une femme !…

une femme libre et

je rêve qu’un jour, il n’y ait plus besoin de discours sur l’égalité ou la libération de la femme, sur l’égalité des droits. Ce jour là, ce sera devenu une évidence !

Je suis très curieuse de lire ce que tu penses… de tout cela. Les commentaires sous cet article t’appartiennent… 

Ça t’intéresse peut-être de savoir comment connecter et sublimer ton masculin sacré, ton féminin sacré ?

si oui, je te propose d’aller voir par là. Tu pourrais aussi y trouver des clés…pour donner du sens à ta vie

Je te parle ici de féminisme, dans sa connotation habituelle,

qui diffère pas mal de la définition féministe « Courant de pensée et mouvement politique, social et culturel en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes. » d’après Larousse et « Doctrine qui préconise l’égalité entre l’homme et la femme, et l’extension du rôle de la femme dans la société. » d’après Le Petit Robert.

Sophie Vergne a écrit là dessus un excellent article, que je t’invite à lire ici : ça vibre comment pour toi le féminisme ?