Pascale Bégat, femme de la forêt et aussi…

Je m’appelle Pascale, Pascale Bégat et je dis souvent que je suis une femme de la forêt. C’est vrai, mais pas que… je te laisse découvrir cela ici. 

Pascale, femme de la forêt :

La forêt de Fontainebleau abrite mes premiers pas. Celle de la Serre, en Franche Comté, m’évite une dépression et… j’ai des étoiles dans les yeux lorsque je découvre la forêt amazonienne en 1998.

C’est là une rencontre au sommet que je fais : la rencontre avec le chamanisme et la sagesse amérindienne. Mon histoire d’amour inconditionnel avec « Esprit de la Forêt » commence alors.

Vivre au fin fond du bout de la Guyane Française, pendant 3 ans est une expérience majeure. Formidable aventure que de créer une entreprise de guidage en forêt amazonienne : l’imprévu et la prise de risques sont mon quotidien. C’est aussi et surtout une aventure qui m’oblige à m’adapter, à improviser, à lâcher-prise, à expérimenter l’impermanence permanente.

Lorsque je ne suis pas en forêt, je vis à Régina sur le fleuve Approuague. C’est la 2e commune la plus étendue de France : 15 000 km2 pour 750 habitants, on ne se marche pas beaucoup sur les pieds. L’eau courante ? elle est au fleuve !

Mes lieux de méditations préférés s’appellent Saut Grand Kanori, Saut Trou Cochon, avec leur puissance, Saut Lavillette, emprunt de la douceur de son énergie si féminine. Je les partage volontiers avec les personnes qui me font confiance pour leur apprendre à méditer.

La pharmacie du coin : elle est là, à portée de mains. Quelle plus merveilleuse officine que cette forêt vierge que j’apprends à apprivoiser avec les amérindiens dont je partage la vie ? La passion pour les plantes sauvages comestibles et médicinales qui me fait courir les bois depuis que je suis enfant, ne fait que s’accentuer. Je reçois avec bonheur des tonnes d’infos sur la pharmacopée locale. Et aussi, quel privilège que de pouvoir se ressourcer à cette source d’énergie tellement puissante qu’est la forêt ?

Les hommes médecine et les femmes-médecine (ici nous dirions chamanes, mais les amérindiens n’aiment pas ce terme qui nous vient de Sibérie) viennent à ma rencontre, sans même que j’ai besoin de demander quoi que ce soit. Nous échangeons, parfois dans un charabia teinté de créole, de taki-taki(1), 3 mots de français et 4 de ce portugais du Brésil qui chante si mélodieusement à mon oreille. Peu importe, nos coeurs se comprennent toujours et ce sont des enseignements précieux de sagesse amérindienne qui me sont alors transmis.

Et puis aussi, nous tombons souvent les uns dans les bras des autres, lorsque nous constatons qu’eux avec leurs rituels, moi avec le Reiki Usui que je pratique depuis 2006, nous utilisons les mêmes ressorts pour soigner, soulager les douleurs : l’énergie de vie, l’énergie d’amour, l’énergie Reiki… on l’appelle comme on veut, au décorum près, un peu plus de souffle et de plumes pour eux, un peu plus de mains pour moi, nous sommes reliés à la même source, de la même famille, même si nous venons de civilisations si différentes.

Un gros pépin de santé me fait visiter l’autre côté du Styx, et signe un arrêt brutal à cette aventure là.

Aujourd’hui, c’est avec beaucoup de quiétude que les forêts du Sundgau et du pays belfortain m’inspirent, m’émerveillent, me régénèrent et me nourrissent au quotidien.

Mais bien avant cela, je rencontre la spiritualité toute jeune :

Ce sont mes parents qui me mettent le pied à l’étrier. Ils me donnent les clés pour méditer alors que j’ai une douzaine d’années. C’est une vraie chance car presque personne ne parlait de méditation dans les années 70 en France. C’est un cadeau précieux s’il en est. Que d’épreuves de la vie, la méditation m’a aidée à traverser plus facilement !

C’est une première étape pour aller ensuite explorer des voies telles que le chamanisme, le tantra, le yoga…

Et, surtout, c’est tout naturellement que la méditation fait partie de mon quotidien depuis des dizaines d’années.

Curieuse, j’explore différentes voies : un peu de tantra, un peu de philosophie de yoga, de chamanisme… jusqu’à ma rencontre avec le Reiki Usui en 2006. Je suis encore à la tête de mon cabinet d’expertise comptable lorsque je passe mon 4e degré de Reiki en juillet 2008, celui qui me donne la possibilité d’enseigner à mon tour. Trop tôt pour moi à ce moment-là, j’attendrai 2018 pour m’y consacrer vraiment avec Plumes de Forêt que je crée alors.

Il n’empêche, même si je ne le dis pas toujours, j’utilise le Reiki dans ma vie pro. Faut-il faire remonter en haut de la pile un dossier de demande d’emprunt (bien ficelé en termes de chiffres) avec le Reiki ? ou encore valider énergétiquement un emplacement de futur restaurant avec un pendule, nettoyer énergétiquement un lieu qui a vu un dépôt de bilan ?… la question ne se pose même pas pour moi. Tant que c’est juste, je fais.

Je passe alors parfois pour une extra-terrestre, je n’en ai cure. J’ai l’indépendance chevillée au corps et surtout, je pense que mon job n’est pas de produire des chiffres, mais d’accompagner et de conseiller les entrepreneurs.

Mais, je vois évoluer le métier d’expert-comptable vers la production de chiffres et l’industrialisation. Je n’ai pas envie de me sentir devenir le « bras armé » de l’administration des impôts, de l’Urssaf et autres administrations. Cela participe à ma décision de partir vivre en forêt amazonienne.

Et bien sûr, mais tu t’en doutes, le logo de Plumes de Forêt, a eu un petit coup de « dopage énergétique » …

Femme d’intuitions :

Ah mais qu’elle m’est précieuse cette intuition qui me tient compagnie depuis que je suis enfant.

Elle est là sur mon épaule, lorsque je pratique les métiers du chiffre : expertise-comptable, audit et commissariat aux comptes, conseils aux entreprises ! Mes collègues et confrères rigolent de cette qualité féminine, je m’en sers sans vergogne et les laisse souvent sur la ligne de départ.

Elle murmure à mon oreille des idées dont je suis heureuse :

• Le sujet de mon mémoire d’expertise-comptable : le reporting de réseaux de franchise et de commerce organisé, dont personne ne parlait alors, mais qui sera distingué par un prix remis par mes pairs.
• Le nom de mon cabinet d’expertise comptable : approove.
• Graines de Réseaux : club de jeunes réseau de commerce organisé, lieu d’échanges et de partages entre jeunes réseaux, réseaux matures et pro de la franchise.

et puis aussi, lorsque je créée mon entreprise de guides de forêt amazonienne :

• Le Hamaksoutra : petit guide coquin de forêt amazonienne, formidable outil de communication, en collaboration avec Véronique et Florence Adam.

Et, dans mon activité actuelle : Plumes de Forêt

• La Voie de demain : pour aller à la rencontre de soi-même, de sa « mission de vie ». Un voyage initiatique au long des chakras, mêlant sagesse amérindienne et spiritualités orientales.
• les formations au Reiki Usui… et toutes celles que j’ai encore dans la tête dont je prévois de te parler bientôt. Si tu veux être informé.e en priorité, laisse moi stp ton mail ici.

Et puis, toutes les idées que j’ai oubliées…

Femme de franchise :

Mon mémoire d’expertise comptable, remarqué par mes pairs, m’ouvre les portes du collège des experts de la Fédération Française de la Franchise. C’est une formidable opportunité pour apprendre à communiquer, pour écrire des articles de presse, pour être co-auteur de 2 livres sur la franchise, pour donner des conférences. Je noue de solides amitiés professionnelles avec de belles personnes. Au delà de l’échange d’idées, elles seront très précieuses dans les épreuves de la vie. C’est ici une occasion supplémentaire de les remercier.

C’est aussi un des nombreux terrains où j’exerce une de mes passions : transmettre des connaissances et aider les personnes à grandir. Dans ces années là, j’enseigne entre autres à l’Université de Haute Alsace, à la Fédération de la Franchise, pour l’Ordre des Experts-comptables, pour des institutions, des entreprises…

Mais ce n’est pas tout, être consultante en franchise, pour moi c’est aussi pratiquer au quotidien « la seule de forme de commerce qui porte aussi le nom d’une vertu »(2) et ça tombe bien, j’aime parler franc et autant que faire se peut juste.

Je saisis le prétexte de mon départ en Amazonie et de la cession de mon cabinet d’expertise-comptable pour démissionner de cette institution. En toute franchise, je pressens alors que la franchise devient une vieille dame aux pieds d’argile. Les entreprises de demain doivent être adaptables, agiles et flexibles.  Difficile de dire que le système des réseaux de commerce organisé répond à ces critères.

Ce n’est pas dans mes valeurs d’aider des réseaux à se monter, alors que je ne suis pas certaine de la survie du système à 30 ans. Je ne veux pas participer à risquer de mener tant de franchisés au casse-pipe à terme.

Transmettre : une passion durable

C’est en 1988, juste après la naissance de mes 2 filles (oui… elles sont jumelles, c’est une vraie chance) que je commence à enseigner la compta… à des bac + 2 commerce international. Rendre le chiffre digeste, voire attrayant, me plaît. Trouver des moyens différents, et si possible ludiques, pour faire découvrir ce qu’il peut apporter et comment l’utiliser, ça c’est alors vraiment mon truc.

C’est avec passion que je suis des formations de formateurs à la Jeune Chambre économique Française. C’est parce que je deviens présidente du centre de formation de Franche-Comté en 1998, que je mets pour la première fois un doigt de pied dans cette belle Guyane, qui m’attrape par le bout du nez, dès ce moment-là. C’est encore avec passion qu’avec mon amie Sylvie Derderian nous concevons un module de formation que nous appelons « La vie en couleurs ». Nous y passons des centaines d’heures et nous y avons tous les culots : utiliser une perceuse comme outil pédagogique, quoi de mieux pour créer la lumière blanche à partir du cercle chromatique ? Nous sommes récompensées par le prix national pour la création de module (1997).

La liste des formations que j’ai créées et animées est vraiment longue.

J’ai adoré enseigner la réforme sur les actifs pour l’ordre des experts-comptables autant que la gestion du temps ou du stress.  C’était délicieux de transmettre la créativité pour l’entreprise à Reims Management School, autant que créer et animer 3 modules de formations de formateurs occasionnels pour les pro du chiffre.

Enfin, ça c’était avant que je n’enseigne le Reiki Usui, la méditation et une spiritualité joyeuse, pratique et sans chichis ici dans le cadre de Plumes de Forêt.

Cultiver la reliance :

La reliance avec Dame Nature :

J’ai une quinzaine d’années lorsque je lis « vous n’allez pas avaler cela » de Fanny Deschamps. Je réalise notre impact sur la planète et je comprends que le limiter est un enjeu majeur.

Je dévore des livres sur les plantes, sur leurs vertus médicinales, sur leur conscience. Les grands chênes me requinquent lorsque j’en ai besoin… et c’est en forêt amazonienne que je comprends que nous sommes la nature et que la nature c’est nous.

Je fais le max pour préserver la planète dans mes entreprises successives. Le premier acte que je pose pour notre projet d’écolodge en Guyane (avant même la signature des statuts) est une étude d’impact sur l’environnement, réalisée par Véronique Adam.

Je crée le compte Instagram @cestbonpourlaplanete, où tu peux trouver des tonnes d’idées pour prendre soin de la planète. C’est aujourd’hui Véronique qui le gère.

La reliance avec Dame Nature est essentielle pour les amérindiens. Avec eux, j’apprends à cueillir en conscience, avec respect et parcimonie. Je prends aussi conscience que nous sommes tous reliés les uns aux autres, que cette reliance nous anime et nous rend vivants. Je dis aujourd’hui que nous pourrons sauver l’humanité du désastre vers lequel elle se dirige, si nos pas nous mènent à cette reliance à la nature, vers cette reliance à l’autre, aux autres.

Dans la lignée des femmes, mère et… grand-mère :

Ils sont là mes plus grands bonheurs, elles sont là mes plus grandes fiertés. Elles le savent, je suis honorée que Véronique et Florence Adam m’aient choisie pour mère.  Aussi improbable que cela puisse paraitre, je leur dois mon diplôme d’expertise comptable. Leur naissance me fait mûrir et me donne l’élan pour finaliser mon diplôme alors qu’elles ont 2 ou 3 ans…

Avec mes petites-filles, complicité et rires sont de rigueur. J’aime par dessus mon rôle de passeur de témoins, je jubile de pouvoir leur transmettre ce qui me vient de ma grand-mère ou de ma mère.

Je me sens bien dans cette lignée de belles femmes, de femmes douces et puissantes à la fois. Et non, je ne suis pas militante féministe, de loin pas. Je suis trop persuadée que la solution passe là encore, par la reliance. Celle qui consiste à se relier autant à son masculin qu’à son féminin sacré…

Quelques autres « petites » choses :

Oui, je suis zèbre et ça me plait !

C’est un privilège de penser comme 2% de la population française et ça tombe bien, car je n’y pourrais rien changer, même avec toute la pugnacité dont je sais faire preuve. C’est un privilège de pouvoir explorer tant de champs de possibles. Merci aux fées qui se sont penchées sur mon berceau, de m’avoir gratifié d’une créativité no limit et une intuition en béton armé !

Il se pourrait que tu puisses avoir l’impression que je pars un peu dans tous les sens, c’est normal ! Mais, juste stp, fais moi confiance, toi et moi, nous allons nous y retrouver… et plutôt bien ! C’est promis, je ferai attention à toi.

La simplicité, ultime sophistication.

Délester, épurer, minimaliser… est-ce que ce ne serait pas synonyme de toucher à l’essentiel ? Oui, je parle bien de la relation, la relation à l’autre !

Je n’aime pas dire que je suis maitre de Reiki, je préfère dire que je suis maitre enseignante de Reiki Usui. Oui, je sais ce n’est qu’un mot, mais pour moi il fait toute la différence et je t’explique pourquoi juste après.

Et puis d’ailleurs tant qu’on y est, si on mettait un peu de gaité et de légèreté dans tout ça ? Je trouve qu’on peut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux non ? et puis j’aime tant la vie joyeuse, pratique et sans chichis et toi ?

Que pouvons nous faire ensemble ?

Si tu as envie de faire passer ta vie à une autre dimension, de la faire s’épanouir durablement, alors tu as plusieurs solutions :

1. Regarder ce que je te propose dans la Voie de Demain. C’est, je crois, un bon moyen pour donner plus de sens à ta vie.
2. Aller voir du côté du Reiki Usui : stp ne me demande pas ce que le Reiki a changé dans ma vie, c’est plus rapide de te dire ce qu’il n’a pas changé. Tu as toutes les formations au Reiki Usui que je propose par ici.
3. Réserver un entretien découverte avec moi par ici, on pourra voir ça ensemble. Bien sûr, c’est gratuit et sans engagement.
4. Recevoir régulièrement des conseils, plutôt décalés, directement dans ta boîte mail. Oui! c’est alors ici que tu peux cliquer.

Si tu es entrepreneur.e ou que tu as envie de conseils pour ton entreprise, de conseils qui intègrent des notions de développement durable, de protection de l’environnement et de spiritualité joyeuse, alors je te propose que nous en parlions. Tu peux certainement trouver un moment qui te convienne pour cela par ici.

Sûrement, il manque des choses ici,

J’ai essayé de faire court. L’exercice était périlleux, résumer 63 ans  au moment où j’écris ces lignes, ce n’était pas gagné. D’autant plus que je suis intimement persuadée que ma vie est riche, dense, qu’elle m’a permis de multiples expériences et que c’est une vraie chance, dont je suis infiniment gré à Esprit de la Forêt.

Mais toi qui me connais peut-être depuis longtemps ou depuis un peu moins longtemps, je t’invite à me dire en commentaires, sous cette page ce que j’ai pu omettre ici. Merci infiniment à toi !

Quelques notes :

(1) le Taki-Taki est le langage vernaculaire utilisés sur les rives du Maroni. C’est un joyeux mélange de créole, de français, de néerlandais, d’amérindiens, qui permet aux peuples des 2 rives de ce fleuve frontière avec le Surinam de se comprendre.

(2) expression de Charles Seroude, un Grand Monsieur du monde de la franchise et des réseaux de commerce organisés.